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La santé par le champignon

Friday 20 December 2013, par Melody Depond

Depuis la nuit des temps, les champignons alimentent de sombres légendes à base de malédictions et d’empoisonnements.

La réalité est toute autre puisque ses vertus en ont très tôt fait un végétal béni des dieux.

 

Ainsi, dans l’Ancienne Egypte, Pharaon en réservait la consommation exclusive à sa famille et à lui-même. Tant pis pour le peuple. Les Grecs et les Romains en gavaient leurs soldats, certains qu’ils seraient plus vaillants au combat. Tant pis pour les ennemis. En Chine aussi, il y a 2 500 ans, on connaissait déjà les bienfaits des champignons, et notamment du reishi, ou ganoderme luisant (Ganoderma lucidum), gage de longévité.

 

 

SOLJENITSYNE ET LE CHAGA

 

chaga

Le chaga

Plus près de nous, l’écrivain et dissident russe Alexandre Soljenitsyne, prix Nobel de littérature en 1970, a évoqué le chaga, ou aréchaga, ou polypore oblique (Inonotus obliquus).

 

Le docteur Vera Kornilievna Gangart, héros de son roman « Le Pavillon des Cancéreux », découvre l’usage que le paysan ouzbek en fait, dans une région où le cancer sévit moins qu’ailleurs : « Il ne pouvait pas imaginer une plus grande joie que de s’en aller dans les bois pendant des mois, de rompre cette Aréchaga, l’émietter, le faire bouillir sur un feu de camp, le boire et se sentir bien, comme un animal. De marcher ainsi à travers la forêt pendant des mois et n’avoir d’autres soucis que de se sentir de mieux en mieux ! Comme un chien va chercher un peu de cette herbe mystérieuse qui va le sauver… »

 

 

SCIENCE ET CROYANCE

 

De là à prêter des propriétés anticancéreuses au chaga, il y a un pas que l’on se gardera bien de franchir.

La consommation du reishi mais aussi du shiitaké, ou lentin comestible (Lentinula eodes), permettrait également de lutter contre certaines tumeurs. Prudence là aussi, la science avance à petits pas. En revanche, des études ont montré que le chaga exerçait bien une activité anti-oxydante et protégeait les cellules contre le stress oxydatif.

 

Au-delà de ces pathologies lourdes, on n’hésite plus guère aujourd’hui à parler de mycothérapie.

Ainsi, le cordyceps, consommé en Chine il y a 1 000 ans, exclusivement par l’Empereur, avait la réputation d’être un stimulant sexuel efficace. Le maitaké, ou polypore en touffes, ou poule des bois (Grifola frondosa), soulagerait, lui, les fatigues chroniques. Quant à l’héricium, ou hydne hérisson (Herícium erinaceus), il serait parfait pour entretenir sa mémoire, voire comme anti-inflammatoire, antimicrobien et antitumoral.

 

 

Dans tous les cas, au-delà de ses vertus médicinales, le champignon est par-dessous un aliment sain, pauvre en graisse, riche en vitamines et en acides aminés.

Vous n’avez plus aucune raison de vous en priver !

 

Magda

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